Istanbul, frontière entre l'Europe et l'Asie, première grande étape de mon voyage. Augu et Béné m'ont rejoint pour quelques jours de farniente bien mérités!
Istanbul, here I’m !
Bon, comme vous l’avez peut-être remarqué, j’ai fait un petit détour en suivant assez longtemps le Danube et puis la mer noire en Bulgarie. Je ne suis pas passé par Sofia pour éviter les cols. Au final, c’est aussi très vallonné le long de la mer noire donc je n’y ai pas vraiment gagné !
Les plages magnifiques d'Irakli, Sunny Beach et Burgas, c’est fini… Après une bonne colline qui se trouve à un peu plus de 600m d’altitude, me voici en Turquie. Après seulement quelques kilomètres de descente avec un motard Turc un peu collant, je rencontre un groupe de 8 cyclotouristes espagnols. On décide de passer la nuit près d’une petite rivière en camping sauvage. Ils sortent la bâche et on fait un pique-nique nocturne géant où on partage toutes les bonnes choses qu’on a grappillé avec ce qu’il nous reste de monnaie Bulgare. Ils sont très sympa, on discute de tout, un couple raconte leur rencontre en cyclotourisme, on partage des souvenirs, c’est bien sympa. Les femmes veulent dormir à l'hôtel, les mecs préfèrent camper et moi, je fais ce que je veux, c’est cool. Je préfère me faire héberger, ça c’est le top du top, et puis camper de temps en temps pour une bonne nuit de sommeil et tenir à jour mon journal. J’en profite pour leur donner un des trois pots de confiture que la femme de Tony Start m’a refilé (le gars qui m’a aidé à faire le nouveau chassis de la remorque en Bulgarie). Tout seul, ça aurai été beaucoup trop. Le matin, une bonne douche dans la rivière, ça fait plaisir.
Bon, comme vous l’avez peut-être remarqué, j’ai fait un petit détour en suivant assez longtemps le Danube et puis la mer noire en Bulgarie. Je ne suis pas passé par Sofia pour éviter les cols. Au final, c’est aussi très vallonné le long de la mer noire donc je n’y ai pas vraiment gagné !
Les plages magnifiques d'Irakli, Sunny Beach et Burgas, c’est fini… Après une bonne colline qui se trouve à un peu plus de 600m d’altitude, me voici en Turquie. Après seulement quelques kilomètres de descente avec un motard Turc un peu collant, je rencontre un groupe de 8 cyclotouristes espagnols. On décide de passer la nuit près d’une petite rivière en camping sauvage. Ils sortent la bâche et on fait un pique-nique nocturne géant où on partage toutes les bonnes choses qu’on a grappillé avec ce qu’il nous reste de monnaie Bulgare. Ils sont très sympa, on discute de tout, un couple raconte leur rencontre en cyclotourisme, on partage des souvenirs, c’est bien sympa. Les femmes veulent dormir à l'hôtel, les mecs préfèrent camper et moi, je fais ce que je veux, c’est cool. Je préfère me faire héberger, ça c’est le top du top, et puis camper de temps en temps pour une bonne nuit de sommeil et tenir à jour mon journal. J’en profite pour leur donner un des trois pots de confiture que la femme de Tony Start m’a refilé (le gars qui m’a aidé à faire le nouveau chassis de la remorque en Bulgarie). Tout seul, ça aurai été beaucoup trop. Le matin, une bonne douche dans la rivière, ça fait plaisir.
Et les turcs dans tout ça, et bien, bien sympa mais le langage des signes est le plus facile, très peu d’entre eux parlent anglais ! Bon, au niveau méca, en cassant le chassis de la remorque en deux, je croyais en avoir fini avec les soucis. Maintenant ce sont les pneus, mon frère m’en amène des nouveaux à Istanbul donc, ils n’ont plus que 300km à tenir. Mais bon pas de bol, j’arrive à déchirer le pneu droit sur 5cm à cause de débris de verre. Dans une pompe à essence, je trouve un mec qui veut bien m’aider. On part avec sa Fiat Doblo qui fait bip bip (il ne met pas sa ceinture mais préfère le bip) à la recherche de nouveaux pneus. Quatre garages plus loin, je ressors avec une roue de cross type BMX hyper large ! La remorque est clairement en mode 4x4 maintenant, un tout nouveau style pour le Kazak Trike. Malheureusement, ça frotte contre le plastique mais pour aller jusqu'à Istanbul, ça va aller. Je mets la musique pour ne plus entendre. Je répare 5x des crevaisons sur l’autre pneu usé jusqu'à la corde, malgré une chambre à air de renfort, je crève tout le temps tellement il est usé.
Bon, je vous passe les détails pour pas faire trop long. Dernière étape avant Istanbul, debout un peu avant le levé du soleil, 5h15 heure locale, et c’est parti sur la route principale, pas d’autre choix il n’y a que celle là. Parfois, je peux sortir un peu pour traverser une ville mais c’est tout. Au début, il n’y a personne, c’est nickel, après ça se corse et surtout c’est assez vallonné (plusieurs montées de 100, 200m d’altitudes) donc ma moyenne en prend un coup. Je décide de prendre le ferry pour éviter de passer dans le centre d'Istanbul. Je rencontre Josh et Chloé, un couple de Saint Malo en route pour le Vietnam, un turc qui les a hébergé la veille les aide à trouver leur chemin dans la ville, on va ensemble jusqu’au Ferry. Eux, ils continuent en vélo jusque dans le centre. Josh a plein d’étiquettes de bières Belges sur son vélo, il les adore, on s’entend bien, on décide de se retrouver dans Istanbul quand j’aurai été chercher Augustin à l’Aéroport. Il m’accompagne pour la partie Turque du voyage. D'ailleurs, je suis très impatient de le retrouver.
Au Ferry, pas de bol, ils ne veulent pas du Kazak Trike, c’est un ferry rapide avec uniquement des places assises et pas de véhicules. Le mec me montre son téléphone, et grâce à Google traduction il me montre un mot Turc qui signifie en Anglais : « Leave ! ». Ok, j’ai compris, je vais me faire Istanbul en Trike. Jusque là, c’est pas pire que Bruxelles, c'est seulement beaucoup plus grand. Et là je crois que j’ai du bol, je croise Superman. Oui, littéralement, Will, un prof qui vient de Londres et qui fait le tour du monde en 4 étapes (une par an). Il arrive avec un peloton d’un club cycliste du coin. On passe tout le reste de la journée ensemble, ils vont à Izmit, c’est presque le même chemin que l’aéroport. Bref, je me suis jamais senti autant en sécurité en vélo dans une ville pourtant c’est Istanbul, la redoutée de tout les cyclistes. Un tout grand merci à eux, ils m’offrent plein de trucs en plus. J’essaie de refuser, de donner quelque chose en échange mais vraiment pas facile. Je vais parler d’eux en Belgique, ils sont vraiment sympa et connaissent plein de bon plans pour le vélo en Turquie. On a fait plein de vidéos, j’espère les avoir bientôt pour les montrer.
Là je me suis fait un Burger King pour mon arrivée sur le continent Asiatique (ça ne change pas grand-chose de l'Europe mais bon !) Ca change quand même des pêches, pommes, prunes que je prenais sur les arbres sur le chemin et des tonnes de pâtes et de pain que je mange d’habitude ! J’ai dormi dans l’aéroport après avoir négocié un parking gratuit surveillé pour mon trike. Je suis à Istanbul, entier, en forme, et le trike aussi. C’est le principal !
11h35, « The plane from Brussels Charleriii as landed », j’attends mon frère Augustin qui vient d’atterrir pour pédaler toute la Turquie avec moi. Et là, surprise, ma copine s’est glissée dans l’avion pour passer quelques jours à Istanbul avec nous. En plus de tenir le site à jour et de vous donner des nouvelles, elle est même venue me booster pour la partie Asiatique du voyage. Excellent !
Il y a plein de trucs que je n’ai pas su vous raconter mais ça fait déjà long comme ça ;-)
Merci de votre soutien, à très bientôt !
Bon, je vous passe les détails pour pas faire trop long. Dernière étape avant Istanbul, debout un peu avant le levé du soleil, 5h15 heure locale, et c’est parti sur la route principale, pas d’autre choix il n’y a que celle là. Parfois, je peux sortir un peu pour traverser une ville mais c’est tout. Au début, il n’y a personne, c’est nickel, après ça se corse et surtout c’est assez vallonné (plusieurs montées de 100, 200m d’altitudes) donc ma moyenne en prend un coup. Je décide de prendre le ferry pour éviter de passer dans le centre d'Istanbul. Je rencontre Josh et Chloé, un couple de Saint Malo en route pour le Vietnam, un turc qui les a hébergé la veille les aide à trouver leur chemin dans la ville, on va ensemble jusqu’au Ferry. Eux, ils continuent en vélo jusque dans le centre. Josh a plein d’étiquettes de bières Belges sur son vélo, il les adore, on s’entend bien, on décide de se retrouver dans Istanbul quand j’aurai été chercher Augustin à l’Aéroport. Il m’accompagne pour la partie Turque du voyage. D'ailleurs, je suis très impatient de le retrouver.
Au Ferry, pas de bol, ils ne veulent pas du Kazak Trike, c’est un ferry rapide avec uniquement des places assises et pas de véhicules. Le mec me montre son téléphone, et grâce à Google traduction il me montre un mot Turc qui signifie en Anglais : « Leave ! ». Ok, j’ai compris, je vais me faire Istanbul en Trike. Jusque là, c’est pas pire que Bruxelles, c'est seulement beaucoup plus grand. Et là je crois que j’ai du bol, je croise Superman. Oui, littéralement, Will, un prof qui vient de Londres et qui fait le tour du monde en 4 étapes (une par an). Il arrive avec un peloton d’un club cycliste du coin. On passe tout le reste de la journée ensemble, ils vont à Izmit, c’est presque le même chemin que l’aéroport. Bref, je me suis jamais senti autant en sécurité en vélo dans une ville pourtant c’est Istanbul, la redoutée de tout les cyclistes. Un tout grand merci à eux, ils m’offrent plein de trucs en plus. J’essaie de refuser, de donner quelque chose en échange mais vraiment pas facile. Je vais parler d’eux en Belgique, ils sont vraiment sympa et connaissent plein de bon plans pour le vélo en Turquie. On a fait plein de vidéos, j’espère les avoir bientôt pour les montrer.
Là je me suis fait un Burger King pour mon arrivée sur le continent Asiatique (ça ne change pas grand-chose de l'Europe mais bon !) Ca change quand même des pêches, pommes, prunes que je prenais sur les arbres sur le chemin et des tonnes de pâtes et de pain que je mange d’habitude ! J’ai dormi dans l’aéroport après avoir négocié un parking gratuit surveillé pour mon trike. Je suis à Istanbul, entier, en forme, et le trike aussi. C’est le principal !
11h35, « The plane from Brussels Charleriii as landed », j’attends mon frère Augustin qui vient d’atterrir pour pédaler toute la Turquie avec moi. Et là, surprise, ma copine s’est glissée dans l’avion pour passer quelques jours à Istanbul avec nous. En plus de tenir le site à jour et de vous donner des nouvelles, elle est même venue me booster pour la partie Asiatique du voyage. Excellent !
Il y a plein de trucs que je n’ai pas su vous raconter mais ça fait déjà long comme ça ;-)
Merci de votre soutien, à très bientôt !