Pendant que je fais mes emplettes dans le Bazar de Beyneu (Kazakhstan), Je me suis fait cambrioler! J'aime pas laisser mon trike tout seul mais là je savais pas faire autrement, j'avais ma nouvelle roue made in china déchirée, j'étais immobilisé!
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Tel un pilote de Rally, je me suis lancé à l'assaut des steppes. Un bonheur pour la conduite! Le petit quart d'heure par jour de pilotage sans regarder à sa consommation est un pur bonheur, 15-20km/h. Je vais aussi vite que les camions. Eh oui, on en croise certains qui s'aventurent dans les pistes. Oulà, l’Azerbaïdjan, c'est passé vite! En fait mon visa expire le 9 septembre donc il ne fallait pas trop traîner pour prendre le ferry pour Aktau (Kazakhstan) de l'autre côté de la mer Caspienne. Bateau demain 9:00! Mais au fond l’Azerbaïdjan qu'est ce que j'en retient? Voici la nouvelle vidéo et cliquer sur "Read more" pour plus avoir toute les nouvelles Et voici la chanson du moment... "Dans les plaines du Caucase." (je suis en plein dedans) "Emportés par de rapides galops" (au galop quand le soleil il y a, au pas quand les nuages sont là!) "Nous allons plus vite que Pégase." (saviez-vous qu'une pégase fait 100 à 150km par jour?!) De mon côte, je suis mon petit bonhomme de chemin entre les vignobles géorgiens, les plaines du Caucase et les montagnes qui me donnent du fil a retordre. J'ai passé un col à 997m d'altitude. Pas de soucis techniques. Bon ok j'avoue, une petite crevaison (agrafe) et un rayon cassé mais rien de grave par rapport à tout ce que j'ai vécu jusqu’à présent. Je suis maintenant un as de la réparation donc pas de stress a ce niveau. Mais ça avance bien, faut que je traîne pas trop jusque Baku (Azerbadjan) pour prendre le bateau parce que mon visa expire le 09 septembre. Environ 900km restant jusque là bas mais le point positif c'est que je suis à 580m d'altitude et Baku est à zéro donc va y avoir de la descente. Pour ceux qui veulent apprendre le Russe, commencer déjà maintenant, c'est pas de la rigolade, croyez-moi! Mais quand il faut, il faut, je baragouine un peu et je comprend de mieux en mieux. Il y a quand même plus de gens qui parlent anglais qu'en Turquie ici, c'est parce que le pays évolue très vite en ce moment, le taux de criminalité est très bas. J'ai pris genre une quinzaine de photos avec des policiers et jamais eu besoin de payer un bakchich. Ici à Tbilissi, j'ai passé une soirée très sympa avec des locaux... Bon pas le temps de vous en dire plus pour l'instant, la route m’appelle ;-) Ah, les visites, les découvertes, le vélo, la méca, mais c'est quand qu'on mange? qu'on se repose?! MANGER, c'est surtout moi (Augustin dit que j'ai toujours faim) DORMIR, c'est surtout Augustin (A l'heure où j'écris ces lignes, il dort!) Mais finalement on aime bien les deux! Alors quand c'est Ali qui nous héberge, c'est le top! Au programme, récolte des noisettes et repas gastronomiques. Une bonne journée de repos, merci Ali et toute la famille. Maintenant on sait d'où viennent toute les noisettes du Nutella! Ca c'est pour les grands jours, pour les autres, il suffit de cliquer sur "Read More" pour en savoir plus! Turquie, nous y voilà. Le plan d'origine est de suivre la mer noire pour que ce soit moins vallonné que dans les montagnes. En fait non, ici, les montagnes plongent directement dans la mer et la route la plus proche de la mer est uniquement composée de cols. C'était comme ça jusque Sinop. Depuis, je ne rentre plus dans mon pantalon à cause des cuisses. La vue était incroyable et le soleil au rendez-vous, Heureusement! (Pour la suite, cliquer sur "Read More") Côté méca, en Turquie, les gens sont vraiment prêt à nous aider. Premier soucis le premier jour après Istanbul, la remorque est un peu trop sautillante à notre goût... Résultat, timon cassé (c'est le bras d'attache de la remorque au trike). Et la remorque qui manque de faire un tonneau. Ouf, les panneaux photovoltaïques sont sauvés. On trouve un gars qui nous replie une barre d'acier au chalumeau pour remplacer la pièce en alu cassée. C'est reparti pour un tour, enfin, c'est sans compter les fixations qui s'avèrent trop peu solides aux quelques routes cabossées qu'on a emprunté pour tester des "raccourcis". On en casse une au détour d'un chemin. Là, on rencontre un gars, appelé le "profesyonel" (c'est comme ça qu'on l'orthographie en Turc, pour une fois, je fais une faute d'orthographe délibérément!) Il nous casse la deuxième, merci! Heureusement, on en avait en rechange. Un peu plus loin on en a mis des plus solides dans un garage pour ne plus avoir de soucis de ce côté là.
Bref, de la remorque de base, il ne reste presque plus rien. J'avais construit la structure autour d'une base existante, la structure tient bien le coup, la base est morte. Conclusion : la prochaine fois, je fais tout moi même! Avec tout ça, on est quand même repartis dans nos cols, on a visité des chouettes villes (Sinop, Zonguldak etc). On a aussi découvert un chantier naval artisanal pour des bateaux en bois. On a aussi assisté à un mariage typique, profité des plages de la mer noire et découvert des petits villages en s’arrêtant pour boire le thé. Avec les montées, nous n'avons croisé que peu de cyclistes téméraires dans la région. Seulement un cycliste Turc et un couple d'allemand. C'est plutôt avec des motards que nous avons partagés nos pauses. Presque la moitié de l'expédition Kazaktrike et il faut penser un peu au retour! Pour ceux qui se posent la question, je ne fais pas le retour en vélo solaire! Mais pas en avion non plus, ce serait dommage de finir le projet en utilisant du Kerosène. Le retour est donc prévu en train avec Bénédicte, ma copine, qui me rejoint à Astana un peu avant mon anniversaire (PS, c'est le 7 octobre pour ceux qui ne savent pas!) Béné, c'est aussi elle qui s'occupe de vous donner de mes nouvelles, de gérer les relations avec les sponsors, de traduire en Anglais et en Néerlandais les nouvelles pendant que je pédale, que je répare, que je baragouine du Russe ou du Turc ou encore que je me repose sur la plage! Bref, on s'est dit qu'après tout ça, on avait le droit de se prendre des petites vacances, des vraies vacances à deux. Le programme, c'est Astana quelques jours, le trans-sibérien jusque Moscou ou on reste aussi quelques jours et puis le train jusque Berlin avant de retourner dans la petite Belgique. Avant de se lancer dans notre trip en train, on emballe le Kazak Trike comme sur la photo pour l'expédier en Belgique avec la société Gosselin. L'objectif est de le présenter à Run2Bike, une expo avec pleins d'activités vélo autour avec les délicieuses barres de céréales Freja Food (FR) (NL) que certains d'entre vous ont déjà gouté lors du départ. Pour ceux qui parlent Allemand, mon passage en Autriche n'est pas passé inaperçu à Spitz, magnifique petite ville le long du danube entourée de beaucoup de les vignobles. Merci Norbert Stadler du journal NIEDERÖSTERREICHISCHE NACHRICHTEN |